Rencontre avec… Daniel BERNARD

Rencontre avec… Daniel BERNARD

 

 

                                « Romancier,
                         Peintre des mots,
           est-ce le peintre qui écrit
         ou l’écrivain qui peint ? »

                       Jean-Louis AVRIL

Article-Fevrier-2015

 

  « L’atelier est ce point fixe,
  d’où l’artiste part en voyage
  là, les choses se dénouent
  comme on quitte un port, dans
  le silence des couleurs ».

  Daniel BERNARD

Article-Février-2015-

 

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Daniel Bernard

fut invité d’honneur et membre du jury au 41ème Salon de Castelnaudary en 2008

Daniel BERNARD

Meilleur jeune sommelier de France 1965, justifie sans le savoir un de mes écrits :

« Contempler une œuvre d’art c’est s’enivrer d’un sublime millésime qui, plus qu’un grand cru, échappe au temps de son élaboration pour atteindre les sphères de l’intemporel ».

Daniel BERNARD sait et prouve par sa peinture, qu’une œuvre est ‘contemporaine ’ lorsqu’elle unit le passé et le présent.

Ses toiles aux formes mêlées d’écritures nous incitent à un recul pour tenter d’apprécier l’art complexe créé par les communautés celtiques (vers l’an 800) riche d’entrelacs aux caractères manuscrits et formes géométriques se fondant en un ‘merveilleux paradoxe’.

Même paradoxe, mais cette fois, entre logique constructive des formes et matières colorées qu’a su nous montrer Fernand Léger dans sa toile de 1918 intitulée ‘Nature morte’ de la collection MABILLE à Bruxelles. Cette toile ne doit son harmonie qu’au jeu subtil d’une écriture purement picturale.

Mais que nous dit Daniel BERNARD ?

« Je veux vous parler de la mer, de Venise, de la dégustation des vins. Mes tableaux sont faits d’écriture, de couleurs de velours, de soie sauvage, mais aussi de cuivre et de laiton. Ainsi couché sur la toile, tout cet agencement n’a qu’un seul but : vous faire partager mes émotions… »

Sa peinture est à l’image d’un espace ‘creux’ où nous pouvons nous mouvoir, est-elle conçue pour que nous y entrions ?             

Je retrouve le même envoutement, celui ressenti dans la ‘Cathédrale d’Image’ des Baux de Provence pendant la projection de l’œuvre de Vincent VAN GOGH dans l’immensité des carrières de pierre. On est alors ‘dans’ la peinture.

                                                                                    J.C.H 

 

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