Florence MIAILHE a été élevée dans l’odeur de térébenthine, parmi les toiles de sa mère, Mireille Glodek MIAILHE. Elle l’a vue travailler paysages et natures mortes, portraiturer famille et amis en alliant engagement politique et peinture. Elle a été nourrie non seulement de ses motifs, de ses références, de sa façon de concevoir la peinture mais aussi de lieux et d’histoires communes. Elle a choisi de travailler des peintures qui ne se finissent que lorsque le mouvement représenté est achevé. Puis un jour, en autodidacte, elle s’est lancée dans l’apprentissage de la peinture animée directement sous la caméra.

Les films de Mireille MIAILHE très picturaux et sensuels laissent voir la matière des pastels, du sable, de la peinture à l’huile qui s’effacent au fur et à mesure, comme des repentirs sur une toile. Films, composés de milliers d’images qui sont autant de traces de ses peintures éphémères.

C’est avec Marie DESPLECHIN sa complice de toujours, que Florence MIAILHE s’est lancée en 2005 dans l’aventure de son premier long–métrage, La Traversée, qui arriva sur nos écrans près de 15 années plus tard, en 2021. Ses court–métrages ont été primés dans de nombreux festivals (dont un César, une mention spéciale du jury à Canne, et un Cristal d’honneur au festival international d’animation d’Annecy.) Ce long métrage, a été récompensé dans le monde entier.