Vladimir et Slobodan PESKIREVIC

Enfants, ils sont ballotés de Belgrade à Alger et s’installent à Paris en 1975. L’école de dessin SORNAS scelle leur destin en les préparant à l’Ecole nationale des beaux-arts. Ensemble, ils franchissent l’obstacle et se lancent dans la vie professionnelle. Souvent, le premier prépare le fond éclatant, son jumeau dessine pardessus de son écriture tranquille. A Vladimir les personnages en situation, les scènes de la vie parisienne que ne renierait pas Toulouse-Lautrec. Le pinceau de Slobodan est plus rêveur, s’attarde sur les formes élégantes des mannequins.

Deux jumeaux chercheurs épanouis dans l’Art, ils ont exposés partout dans le monde: Rome, Londres, New York, la Grèce. Slobodan est le plus expansif, intarissable sur l’histoire de la peinture. Vladimir, c’est l’école de Venise, l’éclat des couleurs qui transparaissent. Leur palette a varié tout au long de leur métier allant librement du figuratif à l’abstrait. Ces deux frères jumeaux bien que de sensibilité artistique différente et en épousant toutes les nuances intermédiaires, travaillent sur des supports aussi exotiques et inventés par eux que ceux classiques et confirmés par leurs pères depuis la Renaissance. Ils ont tous deux la même élégance et le même talent.

Avec pour langage céleste: un héritage de leur maman elle aussi, peintre, qui leur a légué non seulement ses oeuvres, mais aussi sa pas-sion, son art. Deux peintres et leur préférence chromatique qui se démarquent dans leur sensibilité artistique. Cela dit, ensemble ils pour-suivent leur chemin dans la peinture et ont acquis une notoriété internationale.

Mais où puissent-ils leur inspiration? Dans, les différentes poses du corps et aussi dans les lieux emblématiques de la capitale et des monuments historiques.