Charles-Anthanas-Eustratios PAPADOPOULOS, dit:
Stratos
« Je mets en situation mes personnages
en privilégiant les attitudes afin qu’ils
puissent exprimer l’Amour et la tendresse :
c’est le premier stade d’une vie
harmonieuse »
Invité d’honneur
au 37ème Salon de Castelnaudary
en 2004
La musique ‘m’envole’ vers l’imaginaire, dit-il. Là est la source de cette troisième dimension devenue présente, force cachée derrière une écorce ludique. Par le regard, il faut aller au-delà et ne pas feindre de ne pas voir. L’air et la lumière sont les éléments essentiels à l’œuvre sculptée ou peinte de STRATOS. C’est dans la mouvance de ces deux éléments que le symbolisme naît des formes. Un symbolisme emprunte au rêve, à l’enfance
L’art de STRATOS s’oppose au Surréalisme, à l’art Brut, à l’art Naïf. Il nous révèle une géométrie de l’espace, géométrie heureuse. STRATOS est de ceux qui, suite à Paolo UCELLO (1397-1475), Gustave KLIMT (1862-1918), MIRÔ et bien d’autres, privilégient la forme dans leurs expressions esthétiques. Ce qui les relie à travers les époques, c’est la simplification de la forme au service d’un espace tridimensionnel par rapport à une perception optique. Si picturalement les bases invisibles sont les mêmes, les aboutissants sont soumis à des intériorités fondamentalement éloignées. UCELLO à jamais est un signe, STRATOS tend à en être un autre… Cela nous confirme que l’Art est en perpétuelle marche en avant. À mon sens STRATOS est plus sculpteur que peintre. Lorsqu’il sculpte il est dans l’espace, il jongle, danse, marche, s’élève puis redescend pour atteindre l’Air du bronze. Pour contempler l’œuvre sculptée ou peinte de STRATOS, il faut voir ce qui se cache derrière l’écorce ludique, savoir découvrir ce qui va droit à l’âme: non pas un jeu, mais une authentique valeur humaniste, une autre vérité qui lui appartient.
En contemplant ses œuvres,
‘Cherchons à aimer’ plus qu’à comprendre.
J.C.H
Bonjour Jean Claude,
C’est toujours avec un immense plaisir que je viens vous lire.
STRATOS ! Je me souviens de son exposition à la galerie SIBRA. Ce fût un enchantement. J’avais été touchée par la gaieté de sa palette, de son univers ludique. Mais il est vrai, que sous tout cela on ressentait un profond intérêt pour l’humain, la famille… quelle richesse.
Merci Jean Claude