Rencontre avec… Bernard LOUEDIN
« Non que la peinture comble tous mes désirs, mais elle les renouvelle, donne son poids au temps, aux heures de la vie, à l’appétit du lendemain » Bernard LOUEDIN |
« Champ clos de l’ouverture au monde, l’atelier est le lieu de vérité du peintre » Bernard LOUEDIN |
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Pierrots à Venise – Collection J.C.H |
Bernard LOUEDINLOUEDIN peint-il comme il écrit ou, écrit-il comme il peint? Assurément sa peinture reflète ses émotions où le fabuleux côtoie la réalité. Fabuleux non fabriqué mais senti, vécu, écrit picturalement. Ses visions, nées d’un esprit fécond où l’humour est souvent présent, se prolongent par sa main sur le support en une multitude de signes dessinés ou peints, on ne sait plus, tant ils se métamorphosent en une étonnante et noble matière. Ses sujets: «Promenade de la duchesse, Venise Amarres atlantiques» et autres, eux aussi se transforment en un ‘essentiel’ qui est dessin ou peinture. Les détails, à profusion, sont toujours en contraste de zones de repos et font partie d’un tout, ‘Espace nouveau’, qui n’a nullement besoin d’une signature. Nous sommes bien présents face à un ‘LOUEDIN’. Il s’adresse au monde aux rythmes de sa respiration, les univers fantasmagoriques qu’il crée baignent dans ce qu’il est rare d’atteindre par le seul geste de peindre : L’AIR. Oui, chez lui la matière est ‘écriture picturale’, elle rend l’air palpable, espace aéré où se dessine une indicible lumière. À ses talents de peintre, graveur, dessinateur s’ajoute celui de cartonnier, cette discipline lui offre le fabuleux pouvoir d’inspirer son épouse Dominique de SERRES, lissière des temps d’aujourd’hui, qui fait revivre l’art de la tapisserie. Avec Bernard LOUEDIN et Dominique de SERRES, quelle grande leçon nous recevons. Ils nous montrent que le temps n’a pas de prise sur la peinture ni sur la tapisserie. Si tel était le cas, leurs réalisations respectives en tant qu’Œuvres d’Art n’existeraient pas. J.C.H |
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Bernard LOUEDIN |
« Dans le regard implicite d’un petit prince de l’étrange, une image extirpe la magie d’en raconter l’histoire avec l’imaginaire pour Atlantide. LOUEDIN navigue au long cours dans le sillage désincarné du rêve et les promesses d’une… possible renaissance« . J.L. AVRIL ‘Univers des Arts’ |