Eugène LEROY, voir et… faire voir.

 

Légende photo : Têtes, 1987, huile sur toile

 

 

Voir, apprendre à voir.

Dans les années 55,56 et 57, j’ai eu le privilège de rencontrer et d’écouter Eugène LEROY ‘Parler peinture’.

L’œuvre de ce peintre, né à Tourcoing, s’oppose avec conviction, à la fois, à l’Abstraction et au Minimalisme. Eugène LEROY scrute son sujet jusqu’à voir ce qui est caché en lui. Sa peinture nous dévoile ce que nous ne voyons pas de prime à bord et nous montre, ce que lui aussi n’a peut-être pas vu.

Exemple illustré ci dessus : Dans cette toile de la série ‘Têtes’ peinte en 1987, que voyez-vous ?… J’ai saisi, par le dessin de droite, ce que peut-être vous n’avez pas vu.

Peindre ‘Voir et Faire voir, c’est aborder la création, acte essentiel, il prime sur l’œuvre réalisée. Garder la conscience de ce qui ne doit pas être vu de façon ostentatoire.

Le spectateur d’une œuvre d’art est aussi un être doué de mouvement et qui joue dans l’ensemble de son physique avec les contours, les arabesques et les rythmes des œuvres qu’il contemple.

La peinture d’Eugène LEROY reflète parfaitement le propos de son ami Eugène DODEIGNE lorsqu’il lança en plein cours cette formule :

Peindre, c’est enlever dans le sens de purification’.

Merci à mon ami Francis qui, involontairement m’a incité, au travers de la reproduction ci-dessus, à : chercher plus loin que la simple représentation de ce que nous pouvons voir.

Pour en savoir plus, l’ouvrage,

« De l’Inexprimable… à la couleur des mots »

peut être commandé par mail à : jeanclaude.huyghe@wanadoo.fr

 

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