Mille Sabords !
A l’ école de TINTIN
Alors que j’effectuais mes études artistiques à l’Institut Saint Luc de Tournai, j’ai eu le privilège (pour me faire un peu d’argent de poche) de collaborer à la réalisation de certains albums « TINTIN« , de Georges Prosper Rémi dit : HERGE.
A l’époque, le jeune dessinateur qui réalisait les textes dessinés dans les bulles des albums, partait effectuer son service militaire. Pour le remplacer durant deux années, les Editions Casterman, sises à Tournai, lancèrent un concours auprès des élèves de troisième année, section : « Dessin – Peinture« .
J’ai remporté ce concours, ce qui m’a permis de réaliser, en langues étrangères, à l’aide d’une plume à profiler, les textes de plusieurs albums, voir :
TINTIN au pays de l’or noir (1950)
Objectif lune (1953).
Travail de précision dont j’ai acquis, il me semble, une certaine rigueur dans le domaine de la création artistique. Au niveau d’une page, il fallait que toutes les lettres soient parfaitement identiques, sinon, le feuillet calque était refusé, alors… à refaire.
Cette activité m’a aidé à comprendre la très subtile citation d’ HERGE, l’un des plus grand de la B.D :
« J’ai longtemps considéré la bande dessinée comme une farce, une amusette ;
en tout cas, comme un art mineur…
… Mais il n’y a pas d’art mineur « .
J.C.H