Né le 10 février 1937 à Mont Saint-Aignan (76), il passe plus de deux fois vingt ans sous les cieux des Flandres. Il suit ses humanités artistiques en Belgique à l’Institut Saint-Luc de Tournai. Quatre années dessin, peinture et décoration (Diplôme en 1955 avec la mention : Distinction). Puis trois années d’études supérieures option ‘Publicité’. (Diplôme A7 /A1 obtenu avec mention Distinction).
Dès la fin de ses études il consacre ses loisirs à saisir l’évolution de la peinture depuis les origines jusqu’à nos jours. Mise en parallèle d’œuvres de toutes provenances et de toutes époques, afin d’en dégager les critères picturaux au travers des âges : « Ce qui est UNIVERSEL ».
En 1961, il embrasse une carrière qui le mènera au poste de Directeur artistique et de Chef de publicité au sein de deux grandes sociétés de vente par correspondance à Roubaix et Tourcoing.
En 1986, arrive à Castelnaudary pour y créer une société de vente par correspondance de spécialités gastronomiques. (Le Moulin d’Arius)
Praticien d’art et non artiste, Jean Claude HUYGHE est Dessinateur, Peintre et Portraitiste. Pourquoi le portrait ? Parce que ce genre, trop peu exploité de nos jours, demande rigueur du dessin et analyse en profondeur ce qu’il y a de caché derrière les traits du modèle.
Sa démarche picturale : « Par le jeu des lignes et des formes, tenter d’atteindre un certain degré d’abstraction. Le support, le dessin, les valeurs colorées ne sont présents que pour suggérer les choses. Au plus vite s’écarter du sujet avec la seule intention de réaliser une œuvre vivante par elle-même : Dessin ou Peinture.
« Je jette une première ligne. Par ce geste, (acte de dessiner ou de peindre), l’espace qui reçoit cette ligne m’informe sur la continuité de ma démarche afin de placer les éléments nouveaux aux endroits les mieux appropriés du tableau. Il y a un rapport de proportions nouvelles, de pleins et de vides pour un équilibre inattendu. Cet équilibre tient dans le secret d’une lumière qui doucement apparaît et qu’il va falloir fixer pour donner vie à ce nouvel espace appelé : « Tableau ». Sollicitations émotives, révélation de visions qu’il faut capter dans l’action, savoir garder raison mais aussi accepter ce que le geste fait naître à notre insu, cette part de mystère qui relie le visible à l’invisible ».